proposé et animé par Danie et Danielle

14 passionnés de lecture se sont retrouvés au tambour mardi 14 mars pour échanger et partager leurs coups de coeur. Cette rencontre fut très animée et enrichissante…

Prochain rendez-vous mardi 27 juin à 16 h.
N’hésitez pas à venir, même sans livre à présenter !

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En complément, chaque participant est invité à déposer quelques mots (par mail à chamber.liens@gmail.com) sur le livre présenté ou pour l’évoquer à sa manière…

Ces commentaires seront publiés ci-dessous à la suite de cet article.

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Régine :

Depuis 11 ans, la médiathèque La Passerelle de Bourg les Valence, organise le « Prix Littéraire La Passerelle ». Chaque année, en janvier, 6 romans, choisis par des bibliothécaires, sont proposés aux lecteurs qui votent en juin ; et à la fin de l’année, l’auteur est reçu à la médiathèque.

Cette année, j’ai particulièrement apprécié « Le Soldat Désaccordé » de Gilles Marchand : après la 1ère guerre mondiale, un soldat mutilé devient enquêteur pour les familles des disparus.

2 autres livres ont également retenu mon attention, « Au vent mauvais » de Kaouther Adimi, l’histoire commence en 1920 en Algérie, et aussi « Tibi La Blanche » de Hadrien Bels, à Dakar, trois amis attendent le résultat du bac.

Bonne lecture à tous…

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Isabelle :

J’ai lu avec plaisir « Deux soeurs pour un roi » de Philippa Gregory, roman historique relatant l’histoire des soeurs Boleyn qui seront tour à tour les épouses de Henri VIII. On est plongés dans la vie de la cour d’Angleterre et des nobles du 16éme siècle avec tout ce qu’elle comporte de rivalités, trahisons et complots.

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Catherine nous a présenté 4 livres :

La mort de la baleine rouge de Théodore Monod. Juste parce que j’ai été curieuse de découvrir ce récit haletant de cet auteur encore jeune lors de son écriture, plus connu pour ces récits de grand arpenteur du désert. C’est un conte surprise, néanmoins pas très loin de la réalité, relatant l’arrivée des Vikings dans un village paisible en bord de Seine au 9ème siècle…

Le voyage de Cilka de Heather Morris. J’ai connu Cilka dans le tatoueur d’Auschwitz du même auteur. Et c’est parce que je l’avais trouvée courageuse dans ce 1^er livre que j’ai voulu suivre ses aventures à la fin de la guerre…

Les lendemains de Mélissa da Costa. Danie m’avait prêté Tout le bleu du ciel de cet auteur. Et là encore j’ai voulu retomber dans le monde merveilleux de  cette écriture enchanteresse. Une autre histoire qui n’en est pas moins belle…

L’art de perdre de Alice Zeniter. J’avais choisi ce livre pour le tigre sur la couverture et son titre original. C’est une belle saga familiale à l’origine de notre société française actuelle haute en couleurs de ses origines venues d’ailleurs…

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Danielle :

Le meunier hurlant de Arto Paasilinna
 J’ai adoré « Le meunier hurlant  » de Arto Paasilinna, auteur Finlandais. Cornelius s’installe dans un village au bout du monde et reconstruit le moulin en ruines.  Les villageois sont heureux d’avoir de nouveau un meunier mais lorsque celui-ci trouble leur repos en hurlant la nuit, ils le rejettent. Réflexion sur la différence, la tolérance, la psychiatrie sous la forme d’un beau conte plein de poésie.

J’ai apporté aussi plusieurs livres de Annie Ernaux dont l’œuvre vient de recevoir le prix Nobel de littérature : Les Années, Une femme, L’évènement, La place (prix Renaudot), Mémoire de fille, décrivent la vie de l’après guerre à nos jours. Que de chemin parcouru ! Ses livres nous touchent car ils témoignent d’une époque pas si lointaine vécue par nos mères, nos grands mères avec ses préjugés, son vocabulaire, la place et le rôle de chacun selon son genre, son milieu social, ses origines. Une autobiographie collective.

« Chanson douce » de Yasmina Reza ( prix Goncourt) est un livre captivant. Des le début on sait qu’un drame a eu lieu et petit a petit on découvre ce qui s’est passé, l’engrenage.

Un autre engrenage de situations  conduisent au drame aussi avec notre prix Goncourt 2022, « Vivre vite » de Brigitte Giraud . Ce livre n’a pas fait l’unanimité mais il se lit facilement et touche les personnes qui ont vécu un drame semblable.

J’ai beaucoup aimé « Le discours » de Fabrice Caro. Devoir faire un discours pour le mariage d’une soeur avec qui on a peu d’affinités peut représenter une épreuve… surtout si on est préoccupé par notre propre relation amoureuse dont on ne veut pas accepter l’échec. Humour garanti !

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